Un grand nuage stagne au-dessus de la montagne en forme de
volcan qui se dresse derrière le Lac Majeur en face de Stresa. Quelques rayons
illuminent le coteau à côté de Isola Bella. Les flots se colorent au rythme du
passage des nuées. Un autre photographe me rejoint pour photographier le lever
du soleil. Le ciel nuageux ne laisse pas filtrer le disque du jour.
Vers huit heures, nous allons au petit-déjeuner. Nous
trouvons une table contre une fenêtre où l’acclimatation ne souffle pas un air
frais sur nous. Un garçonnet s’installe à côté de nous. Il joue avec une espèce
de serpent en gélatine vert. Il nous dit qu’il en avait un autre mais il est maintenant
collé sur le plafond de la chambre. Sa maman semble pressée, elle parle de
prendre le train.
Ensuite, nous revenons à la chambre pour faire nos bagages.
Nous aussi nous avons un train à prendre pour revenir chez-nous. Une fois
prêts, nous descendons à la réception pour rendre les clefs et régler la note.
Puis, nous allons nous asseoir dans le grand salon pour profiter de la connexion
internet de l’hôtel en attendant notre train.
Quand nous quittons l’établissement hôtelier, le soleil s’élève
au zénith du ciel. Nous traînons nos affaires jusqu’à la gare en empruntant les
trottoirs à l’ombre. La station ferroviaire ressemble à un de ces minuscules
bâtiments qui sont dans le train miniature. Étrange qu’une destination si
touristique possède une gare si petite. Nous attendons sur le quai numéro 2.
Pendant ce temps, quelques trains de marchandises roulent à grande vitesse
devant nous.
Avec cinq minutes de retard, nous entrons dans le wagon 4
pour notre trajet en direction de Genève. Une fois installés, nous mangeons les
mets achetés hier. A Domodossola, des asiatiques entrent dans le train et s’assoient
à nos côtés. Ils nous quittent à Sion où des allemands les remplacent pour
descendre à Montreux. Nous avons le carré jusqu’à Genève.
Arrivés au quai numéro 1 à l’heure, nous retrouvons le
chauffeur de Trans’airport qui nous ramène à la maison. Le soleil est là. La
chaleur aussi. Lorsque la navette arrive au Dôme, je remarque l’exubérance des géraniums
dans les trois bacs blancs sur le parking. Nous voici de retour à la maison
après plus d’un mois de voyage.
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