Trajet Padoue - Milan

Un ciel d’azur recouvre de son voile bleu la cité de Padoue. Le soleil offre généreusement ses rayons brûlants. Nous quittons l’hôtel un peu avant onze heures et demie. Nous traînons nos valises jusqu’à la Gare Centrale. En cours de route, André voit un supermarché où il achète des cacahuètes non salées.

Pendant que nous mangeons un sandwich végé à l’Ideatori Rustichelli Magione à l’intérieur de la station ferroviaire, une personne joue un morceau doux sur le piano mis à la disposition des voyageurs. Puis la pianiste poursuit avec une musique tirée du film « Amélie Poulain ». Ensuite, un autre artiste prend place pour quelques notes.

Nous quittons le restaurant  pour regarder le tableau d’affichage. Le train est attendu au quai numéro trois. En tirant nos bagages, nous marchons en direction de la plateforme. Un peu après l’heure prévue, le train aux teintes de rouge entre en gare. Nous nous installons sur nos fauteuils. A l’intérieur du wagon, un écran nous informe de la progression du trajet.

L’arrêt suivant est Vérone, la ville où Shakespeare fait dérouler la tragédie de Roméo et Juliette. Les villes de la plaine du Pô se déroulent devant nous. Un bar mobile traverse les wagons. Nous prenons un café pour nous réveiller car nous sommes bercés par le roulement du train.

Nous arrivons à Milan un peu après les quinze heures quinze prévus. La gare monumentale se dresse autour de nous. Nous allons directement à l’hôtel pour déposer nos affaires. Une fois installés, nous quittons la chambre pour déambuler autour de la Gare Centrale. En longeant la Via Torriani, nous découvrons un restaurant qui se nomme : Crazy Cat Café. Des chats invitent des humains à manger dans leur établissement. Nous effectuons une réservation pour demain.

Ensuite nous mangeons dans le restaurant « il Wok » des mets asiatiques, riz et aubergine grillée. Pendant que nous dînons, les activités de la gare sont débitées par des haut-parleurs. Le bruit est omniprésent dans l’enceinte de la monumentale Station Centrale de Milan. Puis, nous retournons à l’hôtel, le soleil décline déjà vers l’horizon. Des nuées recouvrent légèrement la voûte céleste.