Le soleil plane au-dessus des monuments de Venise lorsque
nous nous réveillons. Le navire est déjà amarré dans le port. Une légère brume
retient le ciel au fond de l’horizon. Les cabiniste s’affairent déjà à préparer
pour les nouveaux passagers. Jusqu’à présent, j’ai toujours vu un débarquement
bâclé. Pourtant c’est bien la dernière touche qui laisse le plus d’impression.
Nous avons l’impression que le navire a qu’une hâte c’est de nous voir partir.
Après le petit-déjeuner, nous quittons le navire. Nous
prenons le funiculaire de Venise qui relie Tronchetto jusqu’à Plazza Le Roma,
en passant par le Terminal de Croisière. Le voyage coûte la modique somme de
1,50 Euros. Nous déposons les bagages à la Consigne de la Gare de Santa Luca.
Sous un soleil ardent, nous commençons à marcher en direction du pont Rialto.
Nous effectuons une pause-café à la terrasse du Brindisi.
Nous prenons chacun un cappuccino. Puis nous continuons notre marche vers le
Grand Canal. A un stand, André achète deux cents grammes de dattes.
Quelques vendeurs ont investi la place pour vendre des fruits et quelques
légumes aux touristes.
Au Palazzo Mora, où s’est installé le Centre Culturel
Européen, nous remarquons des sculptures de Kiribati. Les œuvres tournent
autour des formes torturées en métal. Nous continuons à la place Ste Sofia où
je vois dépasser des doigts blancs s’appuyant contre un mur. Nous nous avançons
et nous découvrons un bras blanc qui sort du canal et tient l’édifice pour qu’il
ne tombe pas dans les eaux.
Nous atteignons enfin le Rialto bondé de touristes. Un peu
plus loin, nous avons une nouvelle vue sur la fameuse main blanche. Nous
cherchons la pizzeria qui propose des pizze al taglio. La pâte est épaisse.
Nous en avons même mangé avec mes parents lors de notre périple sur le navire
Allegra. Nous mangeons sur le bord du Grand Canal au même endroit que la
dernière fois.
Ensuite, nous retournons vers la gare Santa Lucia. Une dame souriante
nous indique le chemin en français. Elle nous dit qu’elle aime bien la France.
Nous continuons puis nous effectuons une pause au café Pedrocchi. Nous prenons
une boisson et des douceurs. Il est temps de récupérer nos valises pour prendre
le train.
Dans l’édifice ferroviaire, André achète deux carnets
moleskine. Puis nous attendons que le numéro du quai apparaisse sur le tableau
d’affichage. Lorsque le numéro six s’inscrit, nous allons vers le train. Nous
entrons dans le wagon pour s’installer. Peu de passagers effectuent le début de
voyage avec nous. Vingt-cinq minutes plus tard, nous voici arrivés à la Gare de
Padoue.
Nous déposons nos bagages à l’Hôtel Patavium puis nous
partons à la découverte de la cité. Nous stoppons au café universitaire et
librairie dans la même rue. Deux charmantes jeunes filles nous servent un jus de Pamplemousse avec de la pomme. Après cette petite pause, nous continuons en
direction de la Plazza dei Signori avec le grand campanile orné d’une énorme
horloge bleutée.
Le soir, nous mangeons sur la plazza di Frutti au
café Patavino. Le ciel se couvre légèrement. La chaleur tombe un peu. Nous
retournons à l’hôtel pour récupérer après cette journée longue et fatigante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire