Au lever, le soleil illumine Milan. La façade de l’édifice
égotique de la Région Lombarde reflète les premières lueurs de l’astre du jour.
Quelques nuages s’effilochent au-dessus de la Gare Centrale. Lorsque nous
quittons l’hôtel Auriga, il est un peu après onze heures et quart. Nous allons
directement vers le parvis de la station ferroviaire.
En attendant le train, André va chercher notre repas au « il
Wok », les délicieux mets asiatiques. Vers le midi, nous passons la porte
A pour entrer dans l’enceinte des voies. Un contrôleur vérifie que nous
possédons bien un titre de transport avant de nous laisser passer. A l’affichage,
le ICE 34 est indiqué au quai numéro 3. Nous marchons jusqu’à la voiture numéro 7.
Nous nous installons à nos sièges. Puis nous commençons à manger
nos mets. Une mère et son fils s’installe dans le carré d’à côté. Un moment, je
vois qu’un retard de 30 minutes est annoncé pour notre trajet. Je le signale à
André. La dame croit que je plaisante puis une annonce dans le train confirme
ce qu’elle pensait être une plaisanterie de ma part.
Une information indique qu’un problème concernant l’identité
d’une personne en gare de Busto Arsizio bloque tous les trajets en direction de
la frontière suisse. Enfin, le train démarre avec trente-cinq minutes de
retard. Cependant à Parabiago, vers les treize heures vingt-trois, nous stoppons
une vingtaine de minutes. Il faut que les voies soient libres pour les autres
trains qui circulent sur la même ligne. La CFF annonce à Genève un retard d’une
heure.
Nous arrivons enfin à Stresa. De gros nuages stagnent
au-dessus du lac Majeur. Les alpes insèrent les eaux entre les flancs des
montagnes. Les flots semblent relativement agités et un vent frais souffle par rafale.
Après avoir déposé nos bagages dans la chambre, nous sortons faire quelques pas
le long de la corniche.
Nous remarquons de l’autre côté de la route des bâtiments
abandonnés. En faisant demi-tour, nous trouvons l’entrée de trois maisons
envahies par la végétation. Les jardins servent de parking pour l’hôtel d’à
côté : le Palma. Les lierres grimpent avidement les façades. Quelques
fenêtres sont éventrées. Nous pouvons franchir le seuil de l’un des bâtiments.
Nous constatons la présence d’importants dégâts. Les escaliers ne sont plus
très sûrs. Quelques artefacts prouvent quelques squats dans le passé.
Après cette découverte, nous continuons notre promenade le
long de la berge. Nous voyons au loin les îles Borromées. Nous remarquons la
présence d’un restaurant abandonné pendant notre marche. Quelle étrange région
où les Palaces côtoient les ruines. Nous retournons vers le centre de Stresa. Nous
buvons un thé sur la place L. Codorna dans le Café Elena.
Nous décidons de manger sur la place dans le Café Centrale.
Nous choisissons des plats végétariens.
Les places sont vite prises. Le restaurant marche très bien, c’est même une
véritable industrie. Le soir s’avance et nous retournons à la chambre pour nous
reposer de cette journée agitée.
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