mardi 25 juillet 2017

Train Milan - Stresa



Au lever, le soleil illumine Milan. La façade de l’édifice égotique de la Région Lombarde reflète les premières lueurs de l’astre du jour. Quelques nuages s’effilochent au-dessus de la Gare Centrale. Lorsque nous quittons l’hôtel Auriga, il est un peu après onze heures et quart. Nous allons directement vers le parvis de la station ferroviaire.
En attendant le train, André va chercher notre repas au « il Wok », les délicieux mets asiatiques. Vers le midi, nous passons la porte A pour entrer dans l’enceinte des voies. Un contrôleur vérifie que nous possédons bien un titre de transport avant de nous laisser passer. A l’affichage, le ICE 34 est indiqué au quai numéro 3. Nous marchons jusqu’à la voiture numéro 7.
Nous nous installons à nos sièges. Puis nous commençons à manger nos mets. Une mère et son fils s’installe dans le carré d’à côté. Un moment, je vois qu’un retard de 30 minutes est annoncé pour notre trajet. Je le signale à André. La dame croit que je plaisante puis une annonce dans le train confirme ce qu’elle pensait être une plaisanterie de ma part.
Une information indique qu’un problème concernant l’identité d’une personne en gare de Busto Arsizio bloque tous les trajets en direction de la frontière suisse. Enfin, le train démarre avec trente-cinq minutes de retard. Cependant à Parabiago, vers les treize heures vingt-trois, nous stoppons une vingtaine de minutes. Il faut que les voies soient libres pour les autres trains qui circulent sur la même ligne. La CFF annonce à Genève un retard d’une heure.
Nous arrivons enfin à Stresa. De gros nuages stagnent au-dessus du lac Majeur. Les alpes insèrent les eaux entre les flancs des montagnes. Les flots semblent relativement agités et un vent frais souffle par rafale. Après avoir déposé nos bagages dans la chambre, nous sortons faire quelques pas le long de la corniche.
Nous remarquons de l’autre côté de la route des bâtiments abandonnés. En faisant demi-tour, nous trouvons l’entrée de trois maisons envahies par la végétation. Les jardins servent de parking pour l’hôtel d’à côté : le Palma. Les lierres grimpent avidement les façades. Quelques fenêtres sont éventrées. Nous pouvons franchir le seuil de l’un des bâtiments. Nous constatons la présence d’importants dégâts. Les escaliers ne sont plus très sûrs. Quelques artefacts prouvent quelques squats dans le passé.
Après cette découverte, nous continuons notre promenade le long de la berge. Nous voyons au loin les îles Borromées. Nous remarquons la présence d’un restaurant abandonné pendant notre marche. Quelle étrange région où les Palaces côtoient les ruines. Nous retournons vers le centre de Stresa. Nous buvons un thé sur la place L. Codorna dans le Café Elena.
Nous décidons de manger sur la place dans le Café Centrale. Nous choisissons des plats végétariens. Les places sont vite prises. Le restaurant marche très bien, c’est même une véritable industrie. Le soir s’avance et nous retournons à la chambre pour nous reposer de cette journée agitée.

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