Le coq chante lorsque le matin vient. Au loin, un train
passe. La lumière filtre entre les deux rideaux mal-joints. Le réveil sonne les
six heures. Nous nous levons.
Je quitte l'hôtel, armé de l’appareil photo, et je m’avance
vers le bord du Lac Majeur. Les nuées encombrent le ciel. Entre deux nuages,
les rayons du soleil frappent le sommet des montagnes. Quelques lueurs viennent
illuminer Isola Bella et révèle le jardin Borromée.
Trois jeunes filles revêtues d’un peignoir blanc s’avancent
vers les flots. Elles le quittent et entrent dans les eaux matinales du Lac. Elles
crient d’une joie glacée. Au loin, les nuages recouvrent le soleil. Je quitte
mon poste d’observation pour revenir à la chambre.
A midi, nous quittons l’hôtel pour aller manger dans Stresa.
Nous nous arrêtons à un restaurant qui propose des pizzas à la farine complète.
André en prend une avec des aubergines et moi je choisis une avec des artichauts.
Le serveur nous apporte un pot de piments baignant dans de l’huile. Nous en
tartinons allègrement la pâte.
Ensuite, nous recherchons à nous approcher d’une villa qui
surplombe la colline. Sur le sommet du toit de la tour ronde se dresse une sphère
étrange. Nous effectuons plusieurs approches avant de trouver le nom de
celle-ci : Villa Teresita.
Ensuite, nous visitons le cimetière de Stresa. Les morts s’empilent
contre des murs. Des plaques, la plus part carrées, indiquent le nom du défunt avec
souvent comme témoignage sa photo. Une mosaïque de marbre orne les façades
décorées avec des fleurs. Nous découvrons encore des jeunes morts pendant les
guerres… tous fauchés en pleine jeunesse.
Ensuite, nous retournons à Stresa pour nous désaltérer. Puis
nous arpentons la cité. Par hasard, nous avons la surprise de trouver la Villa au
campanile vénitien. Ensuite nous découvrons la deuxième villa qui surplombe
Stresa. Nous montons un peu plus haut afin d’avoir une vue panoramique. Mais
nous ne trouvons aucune trouée pour voir le lac.
Nous redescendons sur la ville. Pour nous détendre un peu,
nous retournons à la chambre. Puis, nous allons manger quelques douceurs en
guise de dîner. L’église paroissiale de la ville sonne les cloches pendant que
nous dégustons nos cannolli. La soirée s’annonce doucement. Au retour à l’hôtel,
un pianiste met de l’ambiance dans la grande salle d’entrée. Nous nous
installons dans un fauteuil pour écouter quelques instants les notes de
musique. La nuit commence à tirer les couleurs vives.
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