jeudi 27 juillet 2017

Stresa



Le coq chante lorsque le matin vient. Au loin, un train passe. La lumière filtre entre les deux rideaux mal-joints. Le réveil sonne les six heures. Nous nous levons.
Je quitte l'hôtel, armé de l’appareil photo, et je m’avance vers le bord du Lac Majeur. Les nuées encombrent le ciel. Entre deux nuages, les rayons du soleil frappent le sommet des montagnes. Quelques lueurs viennent illuminer Isola Bella et révèle le jardin Borromée.
Trois jeunes filles revêtues d’un peignoir blanc s’avancent vers les flots. Elles le quittent et entrent dans les eaux matinales du Lac. Elles crient d’une joie glacée. Au loin, les nuages recouvrent le soleil. Je quitte mon poste d’observation pour revenir à la chambre.
A midi, nous quittons l’hôtel pour aller manger dans Stresa. Nous nous arrêtons à un restaurant qui propose des pizzas à la farine complète. André en prend une avec des aubergines et moi je choisis une avec des artichauts. Le serveur nous apporte un pot de piments baignant dans de l’huile. Nous en tartinons allègrement la pâte.
Ensuite, nous recherchons à nous approcher d’une villa qui surplombe la colline. Sur le sommet du toit de la tour ronde se dresse une sphère étrange. Nous effectuons plusieurs approches avant de trouver le nom de celle-ci : Villa Teresita.
Ensuite, nous visitons le cimetière de Stresa. Les morts s’empilent contre des murs. Des plaques, la plus part carrées, indiquent le nom du défunt avec souvent comme témoignage sa photo. Une mosaïque de marbre orne les façades décorées avec des fleurs. Nous découvrons encore des jeunes morts pendant les guerres… tous fauchés en pleine jeunesse.
Ensuite, nous retournons à Stresa pour nous désaltérer. Puis nous arpentons la cité. Par hasard, nous avons la surprise de trouver la Villa au campanile vénitien. Ensuite nous découvrons la deuxième villa qui surplombe Stresa. Nous montons un peu plus haut afin d’avoir une vue panoramique. Mais nous ne trouvons aucune trouée pour voir le lac.
Nous redescendons sur la ville. Pour nous détendre un peu, nous retournons à la chambre. Puis, nous allons manger quelques douceurs en guise de dîner. L’église paroissiale de la ville sonne les cloches pendant que nous dégustons nos cannolli. La soirée s’annonce doucement. Au retour à l’hôtel, un pianiste met de l’ambiance dans la grande salle d’entrée. Nous nous installons dans un fauteuil pour écouter quelques instants les notes de musique. La nuit commence à tirer les couleurs vives.

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