Un soleil matinal franc illumine Padoue. Le ciel d’azur
resplendit au-dessus de la cité. Un peu d’air s’infiltre entre les arcades de
la vieille ville. Nous déambulons dans la rue en direction du restaurant
Universo Vegano que nous avons déjà expérimenté. Le dimanche matin, peu de
personnes se promènent dans les rues.
Sur la Piazza dell’Duomo, la cathédrale Battistero écrase la
place de sa façade monumentale. A côté, le bâtiment en perpendiculaire est le
musée du diocèse. Les portes massives possèdent des poignets en forme d’anges,
mais ceux-ci ont le corps d’une jeune femme légèrement lascive, un peu étonnant
pour un établissement religieux.
Nous arrivons au restaurant vers les midis. Nous commandons
des espèces de crêpes fourrées avec une boisson. Il y a un peu plus de monde
que la dernière fois. Peut-être parce que le dimanche, il y a peu d’établissements ouverts.
Après le repas, nous déambulons. Notre regard est attiré par
une espèce de palais qui se dresse au-dessus de la ville. Nous supposons une
sorte de château. Nos pas nous conduisent devant cet édifice qui est finalement
l’observatoire astronomique de Padoue. Nous pouvons le visiter à partir de 18
heures. Nous découvrons sur les murs d’un passage sous un immeuble des poèmes
en italien du collectif : Movimento per l’Emancipazione dela Poesia, soit
mouvement pour l’émancipation de la poésie.
Nous remontons la Via Roma et nous arrêtons dans le café « Patavinus
Bakery », Pavin Caffé. Nous dégustons un gâteau aux pommes accompagné d’un
cappuccino. A côté de notre table, une jeune fille laisse pendre mollement son
bras, une cigarette au bout de ses doigts. Parfois, l’incandescente fumette
touche son sac Vuitton posé au sol. L’italienne fume de façon négligée laissant
la braise consumer sa cigarette. Par contre, la fumée s’étale vers les autres
convives de façon vive.
Ensuite, nous découvrons le Palazzo della Ragione, le palais
de raison, du côté de la Piazza delle erbe. L’édifice s’impose de manière monumentale
avec ses arches au premier étage et son plafond coloré de fleurs. Nous arrivons
sur la Piazza dei signori et entrons dans la Loggia della gran guardia. Cet
immeuble servait pour le conseil de la ville puis il a été utilisé par les
soldats autrichiens pour la garde d’où il tire son nom d’aujourd’hui. Un
escalier d’au-moins cinquante marches s’offre à notre vision pour visiter l’exposition
d’Alberto Volpin « Heroes ».
Ensuite, nous remontons la rue jusqu’à la Piazza Cavour. Nous
descendons dans la Galleria Civica Cavour pour regarder les œuvres de l’artiste
Bra. C’est le dernier jour de l’exposition : Variazioni, c’est-à-dire
Variations. Le peintre possède une certaine énergie qu’il met dans ses
tableaux. Un poème illustre l’œuvre qui a été choisie pour illustrer les
affiches de l’exposition.
Puis, nous ressortons pour entrer dans le légendaire café « Pedrocchi »
qui officie depuis le XIXème siècle. Nous savourons un gâteau « Pedrocchi »
qui se compose d’une couche de menthe, une autre de ganache et la dernière de
chocolat le tout enrobé de chocolat noir. Nous sirotons un thé pendant notre
dégustation.
Le soleil décline. Il est temps de revenir à l’hôtel pour
nous préparer pour la nuit afin de nous reposer.
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