Un matin ensoleillé s’épanouit sur Padoue à notre réveil et
déjà la chaleur impose sa grandeur. Quelques fins nuages s’étirent comme un
voile dans le ciel azur. Vers les midis, nous allons manger chez Universo Vegano.
Nous dégustons des crêpes fourrées accompagnées d’une boisson. André essaie
comme dessert un Tartuffo.
Ensuite, nous allons découvrir le Prato Della Valle, la soi-disant
plus grande place d’Italie. Le parc elliptique est encadré par un canal. Pour
accéder au centre, quatre ponts enjambent le fossé d’eau. Etrangement, lorsque
nous sommes à l’intérieur, nous avons l’impression qu’il est plus petit.
Quelques arbres apportent un peu d’ombre aux promeneurs. Cependant, ils sont
trop rares pour attirer la foule.
Ensuite, nous repassons devant la Piazza del Santo où se
dresse la curieuse basilique de St Antoine de Padoue. Un mélimélo de style
semble s’agglomérer dans le désordre un peu comme une ville à l’intérieur d’une
ville. Nous profitons des arcades pour nous protéger des rayons du soleil.
Nous longeons la Via San Francesco où nous remarquons une
peinture de l’Empereur François-Joseph, le mari de l’impératrice dite Sissi.
Nous atteignons la piazza del Erbe puis nous décidons de boire une boisson
chaude au café Pedrocchi. Je déguste une glace Fraise et Citron. Les serveuses
ne sont pas avenantes, le sourire est rare.
Après, nous déambulons dans la ville. Nous stoppons devant
la façade du Palais Bo, où officie l’Université de Padoue. Une cour intérieure
est ornée par une colonnade au rez-de-chaussée et aussi au premier entre les
balustrades. Sa création date du 29 septembre 1222, ce qui en ferai la plus
vieille d’Italie. Une boutique propose des produits dérivés de l’Université.
André voit une porte ouverte qui donne accès à un des amphithéâtres de la
faculté. Galilée a été nommé à la chaire d’astronomie de 1592 à 1610.
A l’intérieur du bâtiment, nous découvrons la fameuse statue
« Palinuro » qui orne l’escalier monumental qui donne accès au
premier étage de l’aile moderne de l’Université. Elle est une œuvre de l’artiste
Arturo Martini. A l’extérieur, une peinture de la cité médiévale recouvre une
des voûtes des arcades près de la porte de l’Université.
Puis, nous buvons un jus de fruits ananas, pomme et citron
dans le Bottega del caffè Dersut de la place Garibaldi. L’ambiance est bonne
même si l’établissement semble modeste. Les deux serveuses sont de bonne humeur. Elles rient presque tout le temps. Nous passons quelques minutes
agréables en leur compagnie.
Vers la fin de l’après-midi, nous dînons sur la place des
fruits au restaurant Caffè Patavino. Nous dégustons des pennes à la sauce
tomate. Nous regardons le spectacle des padouans qui passent devant nous.
Quelques touristes sont aussi présents.
Pendant
le retour à l’hôtel, je me faisais la réflexion suivante. La cité de Padoue a
su conserver son ambiance italienne. Je remarque que les boutiques ont conservé
les horaires d’ouverture ancestrale. En général, elles ferment entre midi et
trois heures et demi voire quatre heures parfois. Le fait qu’il y ait cette
coupure entre le matin et l’après-midi, les padouans peuvent profiter de la
convivialité du déjeuner. En France, les employés ont souvent une heure maximum
pour se restaurer.
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