lundi 17 juillet 2017

Padoue - Le palais BO



Un matin ensoleillé s’épanouit sur Padoue à notre réveil et déjà la chaleur impose sa grandeur. Quelques fins nuages s’étirent comme un voile dans le ciel azur. Vers les midis, nous allons manger chez Universo Vegano. Nous dégustons des crêpes fourrées accompagnées d’une boisson. André essaie comme dessert un Tartuffo.
Ensuite, nous allons découvrir le Prato Della Valle, la soi-disant plus grande place d’Italie. Le parc elliptique est encadré par un canal. Pour accéder au centre, quatre ponts enjambent le fossé d’eau. Etrangement, lorsque nous sommes à l’intérieur, nous avons l’impression qu’il est plus petit. Quelques arbres apportent un peu d’ombre aux promeneurs. Cependant, ils sont trop rares pour attirer la foule.
Ensuite, nous repassons devant la Piazza del Santo où se dresse la curieuse basilique de St Antoine de Padoue. Un mélimélo de style semble s’agglomérer dans le désordre un peu comme une ville à l’intérieur d’une ville. Nous profitons des arcades pour nous protéger des rayons du soleil.
Nous longeons la Via San Francesco où nous remarquons une peinture de l’Empereur François-Joseph, le mari de l’impératrice dite Sissi. Nous atteignons la piazza del Erbe puis nous décidons de boire une boisson chaude au café Pedrocchi. Je déguste une glace Fraise et Citron. Les serveuses ne sont pas avenantes, le sourire est rare.
Après, nous déambulons dans la ville. Nous stoppons devant la façade du Palais Bo, où officie l’Université de Padoue. Une cour intérieure est ornée par une colonnade au rez-de-chaussée et aussi au premier entre les balustrades. Sa création date du 29 septembre 1222, ce qui en ferai la plus vieille d’Italie. Une boutique propose des produits dérivés de l’Université. André voit une porte ouverte qui donne accès à un des amphithéâtres de la faculté. Galilée a été nommé à la chaire d’astronomie de 1592 à 1610.
A l’intérieur du bâtiment, nous découvrons la fameuse statue « Palinuro » qui orne l’escalier monumental qui donne accès au premier étage de l’aile moderne de l’Université. Elle est une œuvre de l’artiste Arturo Martini. A l’extérieur, une peinture de la cité médiévale recouvre une des voûtes des arcades près de la porte de l’Université.
Puis, nous buvons un jus de fruits ananas, pomme et citron dans le Bottega del caffè Dersut de la place Garibaldi. L’ambiance est bonne même si l’établissement semble modeste. Les deux serveuses sont de bonne humeur. Elles rient presque tout le temps. Nous passons quelques minutes agréables en leur compagnie.
Vers la fin de l’après-midi, nous dînons sur la place des fruits au restaurant Caffè Patavino. Nous dégustons des pennes à la sauce tomate. Nous regardons le spectacle des padouans qui passent devant nous. Quelques touristes sont aussi présents.
Pendant le retour à l’hôtel, je me faisais la réflexion suivante. La cité de Padoue a su conserver son ambiance italienne. Je remarque que les boutiques ont conservé les horaires d’ouverture ancestrale. En général, elles ferment entre midi et trois heures et demi voire quatre heures parfois. Le fait qu’il y ait cette coupure entre le matin et l’après-midi, les padouans peuvent profiter de la convivialité du déjeuner. En France, les employés ont souvent une heure maximum pour se restaurer.

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