Au levé, le ciel est recouvert par un épais édredon de
nuages gris bien dodu. Quelques coups de tonnerre viennent rompre les bruits
de la ville. Puis une averse tombe sur un Milan trempé en deux minutes. Puis
les nuées s’effilochent un peu vers l’Est. L’azur reprend peu à peu la voûte céleste.
Lorsque nous quittons l’hôtel, toutes traces de pluie ont été effacées par l’air
chaud.
Devant l’établissement se dresse la tour du Conseil Régional de Lombardie, une bâtisse écrasante qui domine toute la place du Duc d’Aoste, un édifice à la hauteur des égos, des grosses têtes qui se croient plus grands que les autres. Sur le parvis, les officiels en costume cravate jouent leur rôle avec leurs petites manies pour montrer qu’ils sont supérieurs à nous tous, le jeu des dupes, des illusions.
Devant l’établissement se dresse la tour du Conseil Régional de Lombardie, une bâtisse écrasante qui domine toute la place du Duc d’Aoste, un édifice à la hauteur des égos, des grosses têtes qui se croient plus grands que les autres. Sur le parvis, les officiels en costume cravate jouent leur rôle avec leurs petites manies pour montrer qu’ils sont supérieurs à nous tous, le jeu des dupes, des illusions.
Nous descendons la rue Torriani puis poursuivons sur la
Lazzaretto jusqu’à la Vittorio Veneto. Ensuite, nous longeons le Parc pour
atteindre le café PaniniDurani. Là, nous dégustons une tartine d’avocat pour
André et un sandwich végétarien pour moi et comme dessert une tarte aux pommes
et un muffin. Le temps semble se maintenir au beau.
Alors nous décidons de remonter le Corso Venezia jusqu’à la
Place San Babila. Après avoir sillonné plusieurs rues, nous débouchons au
Princi où nous sirotons une boisson chaude. Un peu plus loin, nous nous arrêtons à
une boutique qui vend des fruits secs. A côté, un café propose du Thé Rouge de
chez les Frères Damman. Nous en profitons pour nous désaltérer.
Nous retournons sur la grande Place du Duomo. La foule est
dense pour un lundi. Nous traversons la Galerie Victor Emmanuel II pour aboutir
à la place de la Scala. Au centre, un monument est dédié à Leonard de Vinci.
Les quatre disciples du maître l’entourent à chaque angle. Nous nous reposons
quelques minutes sur un banc. Nous regardons les gens déambuler autour de la
statue.
Nous remarquons deux parapluies abandonnés devant le
monument. Les gens les contournent sans vraiment les remarquer. Chacun est plongé
dans son monde et côtoie celui des autres avec le minimum d’interaction, par
timidité ? Par pudeur ? Par peur ? Peu importe.
Nous jetons un coup d’œil à la boutique de la Scala. J’achète
une carte poste faite de l’affiche de l’opéra « Madame Butterfly ».
Ensuite nous retournons à la Gare Centrale par le métro. Là nous prenons un « Pad
Thaï » au restaurant « ilWok ». Lorsque nous retournons à l’hôtel,
quelques gouttes d’eau tombent sur le pavé. Nous précipitons nos pas vers la
chambre. Le ciel se craquelle avant que le soleil se couche. La pluie s’éloigne
pour un temps.
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