lundi 24 juillet 2017

Milan Place de la Scala



Au levé, le ciel est recouvert par un épais édredon de nuages gris bien dodu. Quelques coups de tonnerre viennent rompre les bruits de la ville. Puis une averse tombe sur un Milan trempé en deux minutes. Puis les nuées s’effilochent un peu vers l’Est. L’azur reprend peu à peu la voûte céleste. Lorsque nous quittons l’hôtel, toutes traces de pluie ont été effacées par l’air chaud.
Devant l’établissement se dresse la tour du Conseil Régional de Lombardie, une bâtisse écrasante qui domine toute la place du Duc d’Aoste, un édifice à la hauteur des égos, des grosses têtes qui se croient plus grands que les autres. Sur le parvis, les officiels en costume cravate jouent leur rôle avec leurs petites manies pour montrer qu’ils sont supérieurs à nous tous, le jeu des dupes, des illusions.
Nous descendons la rue Torriani puis poursuivons sur la Lazzaretto jusqu’à la Vittorio Veneto. Ensuite, nous longeons le Parc pour atteindre le café PaniniDurani. Là, nous dégustons une tartine d’avocat pour André et un sandwich végétarien pour moi et comme dessert une tarte aux pommes et un muffin. Le temps semble se maintenir au beau.
Alors nous décidons de remonter le Corso Venezia jusqu’à la Place San Babila. Après avoir sillonné plusieurs rues, nous débouchons au Princi où nous sirotons une boisson chaude. Un peu plus loin, nous nous arrêtons à une boutique qui vend des fruits secs. A côté, un café propose du Thé Rouge de chez les Frères Damman. Nous en profitons pour nous désaltérer.
Nous retournons sur la grande Place du Duomo. La foule est dense pour un lundi. Nous traversons la Galerie Victor Emmanuel II pour aboutir à la place de la Scala. Au centre, un monument est dédié à Leonard de Vinci. Les quatre disciples du maître l’entourent à chaque angle. Nous nous reposons quelques minutes sur un banc. Nous regardons les gens déambuler autour de la statue.
Nous remarquons deux parapluies abandonnés devant le monument. Les gens les contournent sans vraiment les remarquer. Chacun est plongé dans son monde et côtoie celui des autres avec le minimum d’interaction, par timidité ? Par pudeur ? Par peur ? Peu importe.
Nous jetons un coup d’œil à la boutique de la Scala. J’achète une carte poste faite de l’affiche de l’opéra « Madame Butterfly ». Ensuite nous retournons à la Gare Centrale par le métro. Là nous prenons un « Pad Thaï » au restaurant « ilWok ». Lorsque nous retournons à l’hôtel, quelques gouttes d’eau tombent sur le pavé. Nous précipitons nos pas vers la chambre. Le ciel se craquelle avant que le soleil se couche. La pluie s’éloigne pour un temps.

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