jeudi 29 juin 2017

Musée des Amériques



Eh ! Madrid ! Quand dors-tu ?
Nous quittons l’hôtel vers les midis. Nous traversons la Puerta del Sol bondée. Puis nous empruntons Calle Carretas pour prendre des tickets au Teatro Calderone. Devant nous un couple de deux garçons termine leur transaction. Il se trouve que ce sont des francophones. Ils nous aident pour notre commande pour le spectacle Briefs.
Ensuite, nous retournons au restaurant El Estragon où nous déjeunons. Le temps est au vent et la température reste basse pour la saison. Nous dégustons une salade grecque et ensuite une escalope de seitan pour André et un hamburger végétarien pour moi.
Nous nous dirigeons vers la place Cebada où nous prenons la ligne 5 du métro. Nous stoppons au terminus à Monclea. C’est le secteur de l’Université de Madrid. Nous marchons jusqu’à Musée des Amériques pour voir une exposition sur la diversité des identités et des genres. La transsexualité est une caractéristique qui traverse tous les groupes humains. Chaque culture et chaque époque y répondent  à leur manière, par exemple au Mexique les Muxes dont la tradition remonte avant l’arrivée des conquistadors.
Puis nous reprenons le métro pour nous arrêter la station Chueca dans le quartier gay de Madrid. Nous quittons la place pour la rue Pelayo où déjà du monde attend la fameuse course aux talons aiguilles. Des garçons montés sur ces hautes chaussures doivent parcourir la chaussée en courant. Il y a tellement de peuple que j’ai des difficultés à pouvoir observer l’évènement. Heureusement, André avec sa grandeur pour photographier les coureurs.
Nous sommes avalés par la foule. Nous essayons de remonter le flot où les courants semblent contradictoires. Finalement nous arrivons à la fin de la rue Pelayo qui correspond au début de la numérotation. Le restaurant végétarien se trouve de l’autre côté de la multitude. Nous décidons de manger quelques douceurs au Sanissimo près de l’opéra. Nous dégustons un gâteau au chocolat avec une boisson.
Lorsque nous remontons vers l’hôtel, nous apercevons la Puerto del Sol noire de monde. Nous la contournons pour éviter la cohue. Les murmures de la place nous parviennent malgré la distance. L’animation semble être à son comble lorsque le soleil s’éclipse derrière les bâtiments qui entoure la cour.

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