vendredi 28 juillet 2017

Trajet Stresa - Genève



Un grand nuage stagne au-dessus de la montagne en forme de volcan qui se dresse derrière le Lac Majeur en face de Stresa. Quelques rayons illuminent le coteau à côté de Isola Bella. Les flots se colorent au rythme du passage des nuées. Un autre photographe me rejoint pour photographier le lever du soleil. Le ciel nuageux ne laisse pas filtrer le disque du jour.
Vers huit heures, nous allons au petit-déjeuner. Nous trouvons une table contre une fenêtre où l’acclimatation ne souffle pas un air frais sur nous. Un garçonnet s’installe à côté de nous. Il joue avec une espèce de serpent en gélatine vert. Il nous dit qu’il en avait un autre mais il est maintenant collé sur le plafond de la chambre. Sa maman semble pressée, elle parle de prendre le train.
Ensuite, nous revenons à la chambre pour faire nos bagages. Nous aussi nous avons un train à prendre pour revenir chez-nous. Une fois prêts, nous descendons à la réception pour rendre les clefs et régler la note. Puis, nous allons nous asseoir dans le grand salon pour profiter de la connexion internet de l’hôtel en attendant notre train.
Quand nous quittons l’établissement hôtelier, le soleil s’élève au zénith du ciel. Nous traînons nos affaires jusqu’à la gare en empruntant les trottoirs à l’ombre. La station ferroviaire ressemble à un de ces minuscules bâtiments qui sont dans le train miniature. Étrange qu’une destination si touristique possède une gare si petite. Nous attendons sur le quai numéro 2. Pendant ce temps, quelques trains de marchandises roulent à grande vitesse devant nous.
Avec cinq minutes de retard, nous entrons dans le wagon 4 pour notre trajet en direction de Genève. Une fois installés, nous mangeons les mets achetés hier. A Domodossola, des asiatiques entrent dans le train et s’assoient à nos côtés. Ils nous quittent à Sion où des allemands les remplacent pour descendre à Montreux. Nous avons le carré jusqu’à Genève.
Arrivés au quai numéro 1 à l’heure, nous retrouvons le chauffeur de Trans’airport qui nous ramène à la maison. Le soleil est là. La chaleur aussi. Lorsque la navette arrive au Dôme, je remarque l’exubérance des géraniums dans les trois bacs blancs sur le parking. Nous voici de retour à la maison après plus d’un mois de voyage.

Photos

Lever de soleil sur Stresa

  Puis, nous allons nous asseoir dans le grand salon pour profiter de la connexion internet de l’hôtel en attendant notre train

Gare de Stresa

jeudi 27 juillet 2017

Stresa



Le coq chante lorsque le matin vient. Au loin, un train passe. La lumière filtre entre les deux rideaux mal-joints. Le réveil sonne les six heures. Nous nous levons.
Je quitte l'hôtel, armé de l’appareil photo, et je m’avance vers le bord du Lac Majeur. Les nuées encombrent le ciel. Entre deux nuages, les rayons du soleil frappent le sommet des montagnes. Quelques lueurs viennent illuminer Isola Bella et révèle le jardin Borromée.
Trois jeunes filles revêtues d’un peignoir blanc s’avancent vers les flots. Elles le quittent et entrent dans les eaux matinales du Lac. Elles crient d’une joie glacée. Au loin, les nuages recouvrent le soleil. Je quitte mon poste d’observation pour revenir à la chambre.
A midi, nous quittons l’hôtel pour aller manger dans Stresa. Nous nous arrêtons à un restaurant qui propose des pizzas à la farine complète. André en prend une avec des aubergines et moi je choisis une avec des artichauts. Le serveur nous apporte un pot de piments baignant dans de l’huile. Nous en tartinons allègrement la pâte.
Ensuite, nous recherchons à nous approcher d’une villa qui surplombe la colline. Sur le sommet du toit de la tour ronde se dresse une sphère étrange. Nous effectuons plusieurs approches avant de trouver le nom de celle-ci : Villa Teresita.
Ensuite, nous visitons le cimetière de Stresa. Les morts s’empilent contre des murs. Des plaques, la plus part carrées, indiquent le nom du défunt avec souvent comme témoignage sa photo. Une mosaïque de marbre orne les façades décorées avec des fleurs. Nous découvrons encore des jeunes morts pendant les guerres… tous fauchés en pleine jeunesse.
Ensuite, nous retournons à Stresa pour nous désaltérer. Puis nous arpentons la cité. Par hasard, nous avons la surprise de trouver la Villa au campanile vénitien. Ensuite nous découvrons la deuxième villa qui surplombe Stresa. Nous montons un peu plus haut afin d’avoir une vue panoramique. Mais nous ne trouvons aucune trouée pour voir le lac.
Nous redescendons sur la ville. Pour nous détendre un peu, nous retournons à la chambre. Puis, nous allons manger quelques douceurs en guise de dîner. L’église paroissiale de la ville sonne les cloches pendant que nous dégustons nos cannolli. La soirée s’annonce doucement. Au retour à l’hôtel, un pianiste met de l’ambiance dans la grande salle d’entrée. Nous nous installons dans un fauteuil pour écouter quelques instants les notes de musique. La nuit commence à tirer les couleurs vives.

Villas à Stresa

Lever de soleil sur le Lac Majeur à Stresa

Villa à Stresa 

Villa à Stresa  

Villa à Stresa  

Isola Bella le matin depuis les berges de Stresa

 Cimetière de Stresa

Cimetière de Stresa

mercredi 26 juillet 2017

Palais de Borromée à Isola Bella



Un rai de lumière glisse entre les volets des fenêtres de la chambre. Puis un coq offre son chant à l’aube. La nuit se termine. Le soleil se lève au-dessus des alpes éclairant d’abord les sommets puis lentement les vallées pour atteindre enfin l’étendue d’eau.
A midi, nous retournons place L. Codorna pour manger au Café Centrale. Nous choisissons chacun une polenta, André avec des champignons et moi avec du fromage fondu. Nous dégustons ce mets si simple et si long à faire. Ensuite, nous retournons à la chambre pour nous brosser les dents. L’hôtel a changé notre literie comme nous l’avions réclamé.
Puis nous nous dirigeons vers le lac pour pendre un bateau. Le lac est particulièrement calme lorsque nous partons. La navette effectue un arrêt à Isola Pescatori où un couple descend. Puis le navire repart pour Isola Bella où tous les passagers sortent.
Les ruelles du village sont étroites et il y a souvent des escaliers pour monter chaque niveau des bâtisses qui sont en gradin le long de la pente de l’île. Ensuite, nous prenons un billet pour visiter le Palais et les jardins de Borromée. Cette famille est propriétaire des trois îles qui forment un petit archipel dans le lac Majeur. Nous entrons par un escalier monumental en marbre. Sur les murs sont gravées les armoiries des familles qui sont liées aux Comtes de Borromée. Nous traversons les pièces aux hauts plafonds qui sont en enfilade au premier étage. La famille a accumulé de nombreuses œuvres d’art qui ornent les salles du palais.
Puis nous descendons dans le sous-sol, les grottes abritent une collection de marionnettes, un navire vénitien, des selles pour cheval. Les murs et le sol sont tapissés par des petites pierres blanches et noires qui forment des motifs. Nous débouchons dans une sorte de tour où un escalier en colimaçon permet de revenir au premier étage.
Après la salle aux tapisseries brodées d’animaux fantastiques, dont la fameuse licorne symbole de la famille Borromée, nous passons côté jardin. Ce dernier est construit en gradins jusqu’à la cour supérieure qui offre une merveilleuse vue sur Stresa et le lac majeure. La fontaine principale domine l’ensemble paysager. De chaque côté, elle est gardée par un dieu antique, Zeus et Poséidon.
Après la visite, nous effectuons une pause sur une terrasse face au mur d’enceinte du jardin de Borromée. André déguste un tiramisu pendant que je sirote un cappuccino. Ensuite, nous visitons le nord de l’île où une vaste place bordée de balustrades en pierre permet de voir les deux autres îles. Le lac semble un peu plus agité. Nous reprenons le navire pour retourner à Stresa. La navigation est acrobatique car les vagues sont beaucoup plus fortes.
Arrivée sur la berge, nous prenons une statue en photo qui symbolise une voile. Le soleil commence son déclin derrière la montagne. Nous mangeons des douceurs avant de retourner à la chambre. La nuit arrive doucement laissant traîner les couleurs de l’astre du jour sur les nuages égarés.

Isola Bella Photos

Jardin Borromée à Isola Bella

Poséidon au jardin Borromée à Isola Bella 

Fontaine monumentale du jardin Borromée à Isola Bella


Un cinnamomum camphora oriental du Japon, un arbre à camphre de la famille du laurier, témoigne de l’ancienneté du lieu. L'huile essentielle ravintsara extraite des feuilles du camphrier est considérée comme un antiviral majeur. Pour la petite histoire, le bois du camphrier qui éloigne les mites, fut utilisé jadis pour la fabrication des malles destinées au transport des fourrures. L’arbre vénérable approche peut-être les 400 ans ; son tronc à la base avoisine les deux mètres de large.


La grande rotonde circulaire du Palazzo Borromée coiffée d’une coupole, répartie sur la valeur de trois étages., regorge d’œuvres d’art, de statues, de tableaux, de mobiliers d’époque et de moulures grandioses. 

Une vue des jardins du Palais Borromée.

Une vue des jardins du Palais Borromée.

Informations dans le Palais Borromée.

 Jardins du Palais Borromée.

Jardins du Palais Borromée.

mardi 25 juillet 2017

Train Milan - Stresa



Au lever, le soleil illumine Milan. La façade de l’édifice égotique de la Région Lombarde reflète les premières lueurs de l’astre du jour. Quelques nuages s’effilochent au-dessus de la Gare Centrale. Lorsque nous quittons l’hôtel Auriga, il est un peu après onze heures et quart. Nous allons directement vers le parvis de la station ferroviaire.
En attendant le train, André va chercher notre repas au « il Wok », les délicieux mets asiatiques. Vers le midi, nous passons la porte A pour entrer dans l’enceinte des voies. Un contrôleur vérifie que nous possédons bien un titre de transport avant de nous laisser passer. A l’affichage, le ICE 34 est indiqué au quai numéro 3. Nous marchons jusqu’à la voiture numéro 7.
Nous nous installons à nos sièges. Puis nous commençons à manger nos mets. Une mère et son fils s’installe dans le carré d’à côté. Un moment, je vois qu’un retard de 30 minutes est annoncé pour notre trajet. Je le signale à André. La dame croit que je plaisante puis une annonce dans le train confirme ce qu’elle pensait être une plaisanterie de ma part.
Une information indique qu’un problème concernant l’identité d’une personne en gare de Busto Arsizio bloque tous les trajets en direction de la frontière suisse. Enfin, le train démarre avec trente-cinq minutes de retard. Cependant à Parabiago, vers les treize heures vingt-trois, nous stoppons une vingtaine de minutes. Il faut que les voies soient libres pour les autres trains qui circulent sur la même ligne. La CFF annonce à Genève un retard d’une heure.
Nous arrivons enfin à Stresa. De gros nuages stagnent au-dessus du lac Majeur. Les alpes insèrent les eaux entre les flancs des montagnes. Les flots semblent relativement agités et un vent frais souffle par rafale. Après avoir déposé nos bagages dans la chambre, nous sortons faire quelques pas le long de la corniche.
Nous remarquons de l’autre côté de la route des bâtiments abandonnés. En faisant demi-tour, nous trouvons l’entrée de trois maisons envahies par la végétation. Les jardins servent de parking pour l’hôtel d’à côté : le Palma. Les lierres grimpent avidement les façades. Quelques fenêtres sont éventrées. Nous pouvons franchir le seuil de l’un des bâtiments. Nous constatons la présence d’importants dégâts. Les escaliers ne sont plus très sûrs. Quelques artefacts prouvent quelques squats dans le passé.
Après cette découverte, nous continuons notre promenade le long de la berge. Nous voyons au loin les îles Borromées. Nous remarquons la présence d’un restaurant abandonné pendant notre marche. Quelle étrange région où les Palaces côtoient les ruines. Nous retournons vers le centre de Stresa. Nous buvons un thé sur la place L. Codorna dans le Café Elena.
Nous décidons de manger sur la place dans le Café Centrale. Nous choisissons des plats végétariens. Les places sont vite prises. Le restaurant marche très bien, c’est même une véritable industrie. Le soir s’avance et nous retournons à la chambre pour nous reposer de cette journée agitée.